L’usage du tarot pour l’art divinatoire pourrait être daté de 1572, avec la parution de l’essai de lecture divinatoire « Chaos del Tri per uno », avec les tarots de Teofilo Folengo écris sous le pseudonyme de Merlin Cocai. Mais cette source est isolée et reste encore sujet de débats.
C’est pendant les premières années du XVIII ème siècle à Bologne, qu’un document attesté voit le jour avec la liste des cartes et leurs significations divinatoires.
En France, c’est avec Antoine Court de Gébelin., que le rayonnement du tarot divinatoire basé sur le tarot de Marseille, ou tarot de Besançon, prendra tout son essor. L’approche moderne des Tarots comme instrument d’interprétation puise ses connaissances à la fin du XVIII durant la période des lumières, avec l’œuvre de ce même homme, célèbre érudit protestant : Monde primitif.
Son travail sera repris et réinterprété par Jean-Baptiste Alliette dit Eteilla, occultiste du XVIII ème siècle adepte de la cartomancie. Il décida de restituer aux Tarots selon lui, leur forme primitive et changea l’iconographie. Il le baptisa « Livre de Thot ».
Mais tous les points de vue ne rejoignez pas celui d’Eteilla. Eliphas Lévi affirmé que les 22 triomphes correspondaient à 22 lettres de l’alphabet hébreu mosaïque.
Ce qui avait été auparavant déjà dénoncé par Court de Gébelin dans son ouvrage, sous la plume du C. de M.
De nombreuse fraternité occultiste reprirent la théorie de Lévi, et chacune d’entre elles façonna de nouvelles cartes conforment à leur philosophie.
Les différents courants provenant pour la plupart, des travaux de Court de Gébelin seront à la base des variations dans les cartes – depuis Eteilla et son Tarot aux influences égyptienne, les tarots d’Oswald Wirth, de Robert Falconnier, ceux de Golden Dawn qui se retrouveront dans celui d’E.A Waite et Pamela Coleman Smith ou encore d’Aleister Crowley, etc…
La structure de ces tarots est basé sur le tarot tel qu’il existait en France depuis le XVI au moins.
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